L' homme et le pouvoir Abécédaire de l'androcratie (2024)

♂Avis au lecteur♂

La lecture de cet abécédaire n’apportera pas de réponse ni d’éclaircissem*nt sur les mécanismes du pouvoir en soi. Pour ce faire, il aurait mieux valu concevoir un précis pour y gloser des mots s’y rapportant, ou produire une étude exhaustive dans la lignée de Du pouvoir : histoire naturelle de sa croissance de Bertrand de Jouvenel.

Ici, le résultat est modeste. Il n’est que le fruit d’une curiosité liminaireautour de la question suivante: peut-on réaliser un abécédaire sur le pouvoir masculin et ses fonctions, titres ou situations? Oui, car cet ouvrage en est l’aboutissem*nt. Décliné en vingt-six entrées alphabétiques sur le «leadership», inhérent davantage à un pouvoir révolu plutôt qu’actuel, le lecteur aura donc un aperçu très sommaire – chaque vocable ayant été circonscrit à plus ou moins une page­ – bien que didactique d’une dénomination associée à l’androcratie. Du reste, quelques signalements bibliographiques ont été ajoutés à la suite de cet abécédaire pour celles et ceux qui voudraient en savoir un peu plus.

Les différentes entrées alphabétiques, dans leurs choix, sont multilingues et disparates. Elles couvrent par conséquent un panorama singulier et international en ce qu’elles traitent pêle-mêle de fonctions autoritaires: française, anglaise, italienne, grecque, japonaise, chinoise, mais aussi islamique, chrétienne, juive, animiste, etc.

Cet abécédaire n’offre qu’un résumé très succinct pour chaque entrée retenue, il n’en traite pas le spécifique ou l’anecdotique par choix délibéré. De même, la gent masculine est celle qui a été retenue dans les titres qui sont ici présentés. Autorité, législation, force, bellicisme, etc., sont les occurrences qui ressortent: autant de traits faisant référence à l’androcratie ou pouvoir masculin. Cela ne veut pas dire que les femmes n’aient pas eu de protagonisme par rapport à ces fonctions, au contraire. Il va sans dire qu’au lord correspond une lady, au vice-roi une vice-reine, au tsar une tsaritsa, à l’homme hérésiarque la femme hérésiarque, et ainsi de suite. Cependant, l’intention mienne n’était pas celle d’élaborer un travail mécanique pour défendre un quelconque égalitarisme ad absurdum, et l’extrême concision conditionne aussi le contenu de l’opuscule (peu de références nominales y apparaissent). De fait, les impositions formelles d’un abécédaire obligent à ne pas être exhaustif, car il ne s’agit pas d’un glossaire et il nous a fallu choisir qu’un seul mot pour chaque lettre de notre alphabet. De ce péché originel, gageons seulement le lecteur de s’amuser à trouver quel mot ou quel autre aurait pu être à

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